Coronavirus 2
Chère ami(e)s cyclos,
Vous trouverez ci-dessous l’article de la rtbf.
Après des semaines de sorties en solitaire pendant le confinement, beaucoup de cyclistes amateurs trépignent d’impatience à l’idée d’à nouveau partager la route en groupe. L’arrêté ministériel pris le 15 mai dernier a laissé une porte ouverte à cette possibilité.
Cet arrêté stipule en effet que sont désormais autorisés "des entraînements et leçons sportifs réguliers à l'air libre n'impliquant pas de contacts physiques, dans un contexte organisé, notamment par un club ou une association, en groupe de maximum 20 personnes, toujours en présence d'un entraîneur ou d'un superviseur majeur, et moyennant le respect d'une distance d'1,5 mètre entre chaque personne."
Mais la pratique du vélo est-elle donc vraiment concernée par cette mesure de déconfinement ? Cyclistes et cyclotouristes peuvent-ils prévoir une sortie de club à 20 sur la route en respectant la distanciation physique ? Les interprétations du texte laissent pas mal de pratiquants dans le flou.
Un "oui" clair du ministre flamand
Le ministre flamand des Sports Ben Weyts (N-VA) s’est rapidement positionné sur la question. "Un peloton de 15 coureurs est autorisé sur la voie publique, expliquait-il le 13 mai dans une interview relayée sur le site de nos confrères de Sporza. "Les cyclistes peuvent respecter la distance physique. Mais ils devront désigner un capitaine de route qui devra vérifier si les règles sont bien respectées."
Côté francophone par contre, la lecture de l’arrêté est un peu différente. Dans son analyse, l’AISF, l’association des fédérations sportives belges francophones, estime que "les seuls lieux où l’on peut pratiquer, depuis ce lundi 18, des entraînements pour un groupe de 20 personnes maximum sont des terrains de sports." Ce qui exclut donc les parcs et les forêts… et donc encore plus la route, terrain de jeu des amateurs de la petite reine.
Des questions de sécurité routière
Le cabinet de Valérie Glatigny (MR), la ministre des Sports en Fédération Wallonie-Bruxelles, en appelle de son côté au bon sens de ceux qui pratiquent le vélo. En complément de l’analyse de l’AISF, il précise que le cas du cyclisme est spécifique, étant donné que la voie publique constitue le terrain d’entraînement principal.
"Sur la voie publique, le risque de croiser des groupes de personnes extérieures à l’entraînement ne peut être totalement exclu. C’est la raison pour laquelle nous en appelons au bon sens des cyclistes pour qu’ils roulent dans des endroits peu fréquentés afin de ne pas croiser des personnes extérieures au groupe d’entraînement", ajoute le cabinet de Mme Glatigny.
Lequel fait remarquer que pratiquer le vélo à 20 en respectant la distance d’un mètre cinquante entre chaque participant rendrait le peloton interminable. Ce qui poserait des questions de sécurité routière. "Il est donc demandé aux cyclistes de rouler dans des groupes qui permettent de respecter à la fois la distance d’un mètre cinquante et les règles de la sécurité routière".
Rouler à deux ou trois maximum : "La sage attitude"
Les fédérations de cyclisme FCWB et de cyclotourisme FFBC ne disent pas autre chose. "Suite à la sortie du ministre flamand Ben Weyts, nous avons fait passer le message à nos affiliés qu’il était possible de rouler en groupe mais que nous ne le recommandions pas", explique Jean-Louis Verscheure, secrétaire fédéral de la fédération francophone belge de cyclotourisme. "Pour nous, la sage attitude est de continuer à rouler avec deux ou trois personnes que l’on connaît bien en respectant les règles de distanciation physique."
Et le secrétaire fédéral de questionner aussi la limite entre entraînement sportif et balade à vélo. L’arrêté ministériel précisant que les balades doivent toujours se pratiquer seul ou en compagnie de deux personnes maximum. "Si je prends le cas de notre fédération, nous avons des gens qui se baladent mais aussi des clubs qui se réunissent régulièrement pour une pratique plus sportive. La frontière entre les deux n’est pas simple à déterminer. Et on ne sait pas comment la police va interpréter ça lors des contrôles. Sur ce plan, c’est aussi aux pratiquants de bien faire la part des choses", conclut notre interlocuteur.
Comme vous le voyez nous sommes dans un flou artistique digne de la Belgique, en tant que responsable du club et dans de tels conditions, je ne peux donc prendre la responsabilité de dire que nous allons reprendre nos sorties de manière habituelles, mais vous pouvez peut-être organiser des sorties non officielles au départ du club. L’application Whatsapp peuvent vous aider à vous organiser par petit groupe tout en respectant la distance d’un mètre cinquante et les règles de la sécurité routière.
En espérant pouvoir bientôt avoir une autorisation claire de pouvoir réorganiser nos sorties.
Le Président
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 98 autres membres